TRIUMPH 900 Trident Année 1991
Renaissance d'un grand nom
La grande marque anglaise renaît aujourd'hui de ses cendres, après presque vingt ans d'absence. Triumph, qui a construit sa première moto en 1902, a connu une très difficile période à partir de 1972 et, après quelques productions éphémères et épisodiques de la firme érigée en coopérative, finit par cesser toute production, faute de moyens financiers, au début des années quatre-vingts. Mais les Britanniques ont le culte des ancêtres et, en 1983, John Bloor rachète le nom, et investit massivement dans un nouvel outil de production. Il faudra sept ans pour que cette reconstruction porte ses fruits, une toute nouvelle gamme de six modèles, présentés en 1990, qui arrivent aujourd'hui sur notre marché.
L'astuce d'une gamme modulaire
Il est difficilement concevable de lancer une marque avec un seul modèle, et créer une gamme de toutes pièces réclame un investissement colossal. Triumph résolut fort élégamment ce dilemme grâce à une standardisation très poussée et une conception modulaire de sa gamme. Le "mécano" se compose d'un moteur trois cylindres en 750 et 900 cm³ et d'un quatre cylindres construit sur les mêmes bases en 900, 1 000 et 1 200 cm³. Tous les cylindres sont de même alésage et seule la course change. Les mêmes principes sont utilisés pour les habillages, tous montés sur une partie cycle commune. Au modèle dénudé présenté, la Trident (en 750 et 900 cm³ trois cylindres), se rajoutent les sportives Daytona en 750/3 ou 1 000/4 et les plus touristes Trophy en 900/3 et 1 200/4.
Modernes sans prendre le risque d'être futuristes, les nouvelles Triumph jouent la carte de la qualité avec un soupçon de nostalgie entretenu par l'usage des mêmes appellations que les modèles du passé.
<< Retour à la page précédente