TRIUMPH Tiger Cub T 20 SS Année 1963
Elle révolutionna le trial
Né outre-Manche, le trial resta une spécialité exclusivement britannique jusqu'au milieu des années soixante. A l'origine, les compétitions dans cette discipline se disputaient évidemment avec des motos dont les Anglais s'étaient fait une spécialité : de gros monocylindres quatre temps de 350 ou 500 cm³, aux moteurs très souples et très élastiques, évidemment assez lourds et encombrants. Triumph, qui ne construisait alors, dans ces cylindrées, que des bicylindres encore plus larges et plus lourds, eut l'idée, en 1953, d'aligner sa 149 cm³ Terrier, certes moins puissante, mais bien plus légère et maniable. Une révolution était en marche...
La révolution de la petite cylindrée
Fin 1953 naît la Tiger Cub, une extrapolation à 199 cm³, de la Terrier. Plus puissante pour un poids plume de 82,5 kg, elle est aussitôt engagée en trial et même aux ISDT; Triumph cataloguera vite une version trial, la T20 C lancée en 1957, suivie, de 1963 à 64, par la T20 SS. Bientôt la "Cub" sera la moto de trial par excellence et fut choisie par les plus grands noms du trial : Roy Peplow, Don Itchcotk, R. Galoway, Gordon Farley, Roger Vanderbecken, Jean Bohec, Claude Peugeot, etc. Seule une nouvelle révolution, celle des deux temps espagnols, mettra fin à sa carrière, en 1965.
Une machine pour pilotes-mécaniciens
Très efficace, la "Cub" avait cependant un défaut : son petit moteur très solicité demandait des révisions très approfondies (réfection de l'embiellage) tous les deux, voire trois, trials; et comme il n'était pas des plus commodes à démonter, il fallait être aussi bon mécanicien que pilote pour pouvoir toujours en tirer le meilleur.
Les Triumph Tiger Cub T20C et T20SS introduisirent de nouveaux critères dans le monde du trial : ceux de la légèreté et de la maniabilité avant tout.
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