TERROT 500 RGST année 1949

L'avant guerre rénové

Côté production motocycliste, l'immédiat après-guerre n'est pas très brillant en France. Les petits constructeurs ont disparu et les grandes marques s'orientent essentiellement vers de petites cylindrées utilitaires. L'une des rares et la plus répandue des grosses cylindrées françaises de cette difficile période sera la Terrot RGST.

Rénovation

Il ne s'agit certes pas d'un vrzai nouveau modèle. La grande firme de Dijon n'en avait pas les moyens. Aussi se contenta-t-elle de rénover la 500 culbutée apparue en 1938. Un modèle de belle facture qui était d'ailleurs l'un des seuls dans sa catégorie à s'opposer aux plus luxueuses réalisations étrangères. Après une version intermédiaire en 1948, qui ne différait qu'esthétiquement, le travail de rénovation porta sur la partie cycle et l'habillage. La fourche avant à parallélogramme fut remplacée par une télescopique qui nous paraît d'ailleurs bien frèle aujourd'huit mais qui possédait quand même un amortissement hydraulique à double effet. A l'arrière apparut une suspension coulissante réglabe pour l'utilisation en solo ou en duo et dont le débattement était loin d'être ridicule. Pour parachever cette remise à l'heur, le style, totalement revu ado^ta la ligne ovoïde qui restera caractéristique des Terrot jusqu'à la fin des années cinquante.

Une longue histoire de 1938 à 1956

La première 500 cm³ munie d'un moteur Terrot, à soupapes latérales, apparaît en 1930 et deux ans plus tard naît la RSS à soupapes culbutées. Cette RGST présentée fin 1948 et produite jusqu'en 1956 en sera l'ultime évolution.

Dérivé de la longue série des RSS, RSSE, et RGSE, la RGST sera la première et la dernière des 500 Terrot.

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