NSU 250 Sportmax Année 1956

Moto de "série" hypervitaminée

Depuis deux ans, l'usine NSU domine la classe 250 cm³, empochant ainsi deux victoires au championnat du monde. N'ayant plus rien à prouver, la firme se retire tout simplement. Exit les Rennmax.

Relève dans la simplicité

Dès fin 1953, les techniciens allemands développent, parallèlement aux bicylindres "usine", un monocylindre sportif sur base de la 250 Max de série et un prototype remporte la dixième place du GP d'espagne 1953. Ressemblant extérieurement aux motos standards, la version course utilise bon nombre de pièces internes spéciales. En 1954, une petite série des nouvelles "Sportmax" est vendue à des pilotes allemands qui les utiliseront sur leurs circuits avec l'exception confirmant la règle, puisque Georg Braun place sa monture à la deuxième place du Grand Prix de Suisse, derrière... la NSU bicylindre de Ruppert Hollaus. Environ quarante Sportmax sont produites en 1955, mais un nombre important de moteurs et aussi de kits sont vendus au cours des années suivantes. L'une d'elle remporte le championnat du monde 1955 au mains de H.P. Muller. Les Sportmax furent utilisées par des pilotes de renom autres que germains, tels John Surtees, Pierre Monneret, Reg Armstrong et Mike Hailwood.

Et même en tout terrain

On retrouvera également des "Sportmax" en tout terrain grâce à la naissante coupe d'Europe. Les utilisateurs les plus fameux en cette discipline furent le Belge Alex Colin et le Britannique Brian Stonebridge qui monta le moteur teuton dans une partie cycle Greeves pour la saison 1958.

La moto présentée, possède une fourche à amortisseurs avants extérieurs tels qu'utilisés en Enduro.


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