NSU 250 cm³ 251 OSL Année 1947
La NSU la plus vendue d'avant-guerre
NSU renouvelle son bas de gamme, en 1933, avec une 200 et une 250 qui utilisent un maximun de pièces communes, dont un bloc-moteur à soupapes en tête qui, en 1936, est aussi porté à 350 cm³ (modèle 351 OT). Bien que la cylindrée favorisée par la loi allemande de l'époque soit le 200 cm³ (tout comme le 100 cm³ en France), c'est la 251 OSL qui est la plus réussie. La 200 disparaît en 1939, tandis que la 250 survit, pratiquement inchangée, jusqu'en 1952. La 251 OSL sera produite à 67 442 exemplaires : un chiffre formidable à cette époque.
Utilisée par la Wehrmacht
Le moteur, fort moderne, avec sa distribution totalement enclose comporte une astuce : le réglage du jeu aux soupapes qui peut se faire de l'extérieur, sans rien démonter, grâce à un exentrique. Le bloc-moteur forme réservoir d'huile à l'avant, ce qui l'éloigne de la conception plus britannique des 351 et 501 OSL qui sont à graissage par carter sec et qui ont marqué le renouveau de NSU au début des années trente. Les chaînes de transmission primaire et secondaire travaillent sous carter étanche afin de donner un maximum de propreté à cette petite moto. Le côté robuste et néanmoins performant de cette 250 n'a pas échappé à l'armée allemande qui en équipe ses estafettes.
Le calme avant la tempête
Il est étonnant de voir, en 1952, une moto encore produite à 2 879 unités, et dans une forme pratiquement identique à celle de 1933. Sa remplaçante, la 250 Max, créée par Albert Roder, va constituer un formidable pavé dans la mare de la technique traditionnelle. Cadre poutre en tôle emboutie, distribution à ACT et commandé par des bielles ect...
Au cours de sa longue carrière la 251 OSL passe de 825 DM en 1938 à 1 000 DM en 1949. Confisquées à l'armée allemande, elles deviennent très courantes en France après 1945.
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