KŒHLER-ESCOFFIER 500 Mandoline année 1914
Une ascension fulgurante
Fin 1912, Escoffier et Kœhler s'associent pour une collaboration bien éphémère puisque le premier disparaît en 1914 et que l'autre ne revient pas de la guerre. En dépit d'une production propre minuscule, moins de deux ans suffiront à la marque pour devenir l'une des firmes françaises la plus renommée grâce aux succès sportifs de la Mandoline.
Le mécanicien et son client s'associent
Début 1912, Jules Escoffier, mécanicien chez Magnat-Debon, quitte son employeur pour exercer ses talents... sur des Magnat-Debon destinées à la course. Il acquiert bien vite une réputation flatteuse et un riche client et coureur amateur, Marcel Kœhler. Pour faire mieux que le 400 monocylindre Magnat-Debon, il faut tourner plus vite et faire un bicylindre. Les deux hommes s'associent dans ce but, le premier apportant les fonds, le second son savoir-faire. Escoffier dessine un bicylindre en V bientôt surnommé la Mandoline pour l'allure particulière de ses carters très hauts et de sa distribution étroite et surélevée. Les culasses à soupapes parallèles ont une indiscutable parenté avec celles des Magnat-Debon course tout comme la partie cycle : fourche télescopique, réservoir, transmission à courroie directe, etc.
Un succès immédiat
Le premier doublé de 1912, où Escoffier et Kœhler sont premier et second à la course de côte du mont Verdun, est suivi de multiples autres victoires. En 1914, la Mandoline adopte un changement de vitesses système Enfield constitué d'une double chaîne. Évolution réussie, Alfter remporte la course de côte d'Argenteuil et une médaille d'Or dans le Paris-Nice.
Ce seul exemplaire connu de la première Mandoline offre d'étonnantes perfomances et une curiosité : un tube unique d'échappement relie les sorties des deux cylindres, les gaz s'échappant par des trous au bas de cette boucle.
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