AJS 350 7R "Boy Racer" Année 1949
Une silhouette inoubliable
Après avoir cueilli les plus beaux lauriers du début des années vingt avec ses "Big Port" culbutées, AJS vint à l'arbre à cames en tête lors du Tourist Trophy 1927 d'où Jimmy Simpson revint avec une troisième place en 350. Simpson remporta cette année quatre victoires en Grands Prix : une légende commençait, celle des "Cammy Ajay", qui allait durer quelques quarante années de la K7 à l'ultime 7R.
Histoire vraie d'une appellation
Dès 1928 apparaît la première 350 AJS compétition-client à ACT, la K7 : K pour 1928 et 7 pour 350. Par le jeu du changement des lettres de codage du millésime, elle devient R7 en 1930 puis S7 en 1931, année où AJS passe sous la coupe de Matchless. Théoriquement du moins, car il semble qu'il n'y eut pas de production effective des modèles à ACT jusqu'en 1933; à partir de cette année-là, la désignation se compose des deux derniers chiffres de l'année suivis du 7 traditionnel et, éventuellement de la lettre R quand il s'agit d'un "Racing model" et non d'une "Super-Sport". C'est ainsi que les modèles de course de 1938 et 1939 furent 38/7R et 39/7R et que, tout naturellement, l'appellation fut reprise en 1949 quand sortit à nouveau une compétition-client, surnommée "Boy Racer".
Une partie cycle rajeunie
Le moteur de la 7R de 1949 reste quasi inchangé (et toujour "longue-course") par rapport à 1939, mais la partie cycle introduit la fourche télescopique, la suspension arrière oscillante, des réservoirs aux formes très rondes, une longue selle permettant une position très effacée, un énorme mégaphone : autant d'élément pour une silhouette qui sera une classique pendant quinze ans.
Première AJS compétition-client d'après-guerre, la 7R de 1949 se reconnaît à son énorme mégaphone et aux fixations transversales de ses réservoirs.
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