ZÜNDAPP K 500 Année 1936

La vedette allemande des années trente

Sensation au Salon de Berlin 1933 où, au prix d'un incroyable effort de production, Zündapp ne présente pas moins de six nouveautés dues au très célèbre ingénieur Richard Küchen qui marqua de son empreinte une grande partie de la production germanique.

100 000 motos produites en cinq ans

La nouvelle série K, caractérisée par ses cadres en tôle emboutie, comprend deux monocylindres deux temps de 175 et 200 cm³, les K 400 et K 500 bicylindres à plat et les K 600 et K 800 quatre cylindres à plat. Les 400 et 600 seront rapidement abandonnées, mais les autres modèles connaîtront un incroyable succès, en particulier la K 500 qui sera produite jusqu'à l'arrêt des activités civiles de Zündapp en 1940, sans autres changements notables que la puissance qui passe de 12,5 à 16 ch. Dans cette Allemagne effervescente où le gigantesque programme politique veut des autoroutes et des véhicules pour tout le peuple, la production de Zündapp s'envole et l'usine n'arrive plus à fournir. La firme de Nuremberg qui fête en 1933 la 100 000ème moto produite depuis sa création en 1917, va en construire 100 000 autres jusqu'en septembre 1938.

Un arbre et cinq chaînes !

La grande particularité mécanique de toute la série K de 1933 réside dans ses transmissions : arbre et cardans pour entraîner la roue arrière et une boîte de vitesse à quatre chaînes plus une cinquième pour entraîner l'arbre à cames. Bien finie mais sans fioritures inutiles, cette machine robuste et pratique possédait entre autres raffinements des marchepieds en alliage léger dont le gauche, dépliable, servait de béquille latérale.

Ce très bel exemplaire de 1936 se distingue par une superbe paire de sacoches profilées en tôle. Un accessoire aussi rare que luxueux à cette époque.

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