WANDERER 708 cm³ quatre soupapes Année 1926
Les sommets de la technique
Le moteur, dessiné chez Wanderer dès 1916, n'a que peu de modifications à subir pour évoluer. Une boîte trois vitesses est incorporée au bloc-moteur sur la 616 cm³ bicylindre en V à soupapes latérales de 1922 et la transmission finale par courroie s'accompagne d'une ingénieuse transmission primaire à démultiplication épicycloïdale qui permet, par déplacement de l'axe de sortie excentré, de régler facilement la tension de la courroie. Le cadre, copié sur FN avec un double berceau enserrant le moteur, perd la suspension arrière des débuts.
Le grand luxe des quatre soupapes
En 1925 apparaît une 750 à deux soupapes culbutées par cylindre et, en 1926, une 750 Luxe, plus précisément, une 708 cm³ (70x92 mm) à quatre soupapes culbutées par cylindre, avec des pistons en aluminium et un vilebrequin en acier au nickel-chrome monté sur rouleaux. La curieuse transmission primaire de la 616 cm³ est conservée mais associée dorénavant à une transmission finale par chaîne.
La fin d'une superbe carrière
En 1928, la Wanderer devient une vraie 750 (76x82,5 mm soit 748 cm³), proposée en versions à deux ou quatre soupapes par cylindre. Elles abandonnent leur cadre type FN pour un double berceau plus conventionnel avec une fourche type Webb. Pour la première fois chez Wanderer, ces machines sont munies d'un frein avant. L'apparence est aussi grandement modifiée par un nouveau système d'échappement deux-en-un (et non plus quatre-en-deux) avec une pipe d'échappement en fonte largement ailettée qui rappelle les Brough Superior. L'équipement électrique complet est fourni par Bosch et la vitesse annoncée est de 120 km/h.
Entre autres raffinements, notez le bouchon de réservoir portant une réglette graduée. Il suffit d'ôter un capuchon pour voir jaillir la jauge indiquand le niveau d'essence.
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